8h35 – 8h45 : Accueil des
élèves
Ce matin, j’arrive en même temps
que les élèves. Deux enfants ont envie
de jouer à « La bataille des monstres ». Etant donné que je ne
connais pas la règle de ce jeu, je leur demande de me l’expliquer. Pour une raison que j’ignore encore, les
deux élèves se sont disputés. L’un commence donc à ranger le jeu pendant que l‘autre
s’en va à une autre table pour entamer un puzzle. Je vais voir cet élève et lui
explique que son comportement n’est pas correct et qu’il doit aider son
camarade à ranger le jeu étant donné qu’il y a participé. L’élève a compris ma
remarque, mais il ne bouge pas et continue à faire son puzzle. Je lui confisque
les pièces et lui explique que je les lui rendrais lorsqu’il aura aidé son camarade
à ranger.
9h10 : Regroupement
Les élèves sont étonnement calmes
en ce début de regroupement. Tous les jours, à cette période de la journée, la
maîtresse a pour habitude de faire écouter / chanter les élèves. Aujourd’hui,
ils débuteront cette matinée en chantant la chanson « El
Café ».
A la fin de la chanson, une élève dit soudainement « Il faut
faire l’appel ! ». La maîtresse lui dit qu’elle a entièrement raison
et demande pourquoi on doit faire l’appel. Les élèves répondent « pour
savoir qui est là et qui est pas là ». La maîtresse en profite pour rappeler
à ses élèves qu’il est important de venir à l’école et que lorsqu’on ne vient
pas, les parents doivent le signaler en appelant ou en écrivant un mot dans le
cahier de liaison. Elle leur explique que cela s’appelle la politesse. Suite à
ces explications, elle fait l’appel.
Puis, c’est l’heure du rituel,
avec pour commencer la date puis le compte des élèves présents.
Un élève perturbe la classe en
tapant des pieds. Cela dérange énormément la maîtresse car d’une part on entend
des « BOUM BOUM », ce qui est très désagréable, d’autre part il ne
respecte pas les règles de vie commune. L’enfant est puni et va s’asseoir à une
table, la tête dans les bras.
Une fois le rituel matinal
terminé, les élèves chantent la comptine
« 5 feuilles sur un arbre » qu’ils ont apprise hier.
« 5 feuilles
Sur un arbre
L’une s’envole
Dans le vent
Il en reste 4
… »
Chaque couplet est représenté par
une image que la maîtresse accroche au tableau au fur et à mesure de la
comptine.
A chaque couplet, elle leur demande
- Combien il y a de feuilles dans l’arbre ?
- Ou est celle qui s’est envolée ?
- Combien il manque de feuille dans l’arbre ?
Elle demande ensuite aux élèves
des fermer les yeux. Elle enlève des feuilles sur la grande affiche de l’arbre
puis elle leur dit de rouvrir les yeux et leur demande combien il en reste sur
l’arbre. L’élève à qui la maîtresse a donné la parole répond et doit expliquer
comment il a trouvé la réponse (explication d’un raisonnement). L’élève répond
que « les gommettes c’est là où il y a pas de feuille ».
Puis, nouvel exercice. La
maîtresse décroche les 5 images du tableau (celles qui représente chaque
couplet) et les prête à 5 élèves. Elle récite la comptine, et lorsque les
enfants pensent que le couplet décrit leur image, ils viennent l’accrocher au
tableau.
9h25 : Ateliers de la matinée
Ce matin, quatre ateliers sont
mis en place.
L’atelier jaune : les élèves
doivent choisir un atelier Montessori, le réaliser puis le ranger à sa place.
La maîtresse insiste sur le fait que les élèves qui sont à la table de l’atelier
jaune ne doivent pas parler entre eux, ne doivent pas s’occuper de leur voisin,
et doivent faire leur atelier en silence.
Au sein de cet atelier, une élève
a choisi de reconstituer l’alphabet avec des lettres magnétiques. Remarquant
que certaines lettres ne sont pas dans le bon ordre « K, M, N, O »,
je décide de l’aider. Je lui fais donc réciter l’alphabet et je m’aperçois qu’elle
confond la place des lettres L et N. Je lui montre visuellement la place de ces
lettres, et lui demande de répéter avec moi « L, M, N » plusieurs
fois (en lui montrant de quelle lettre il s’agit) jusqu’à ce qu’elle ne fasse plus l’erreur.
Puis, j’enlève les lettres à partir de K et lui demande de continuer l’alphabet
pour vérifier qu’elle ne confond plus les lettres. Elle complète la suite
parfaitement mais elle bloque après le « P ». Comme je sais
maintenant qu’elle connait son alphabet, je lui conseille de le réciter à
chaque fois qu’elle bloque. Malheureusement, cette technique ne fonctionne pas
pour toutes les lettres car l’élève sait réciter l’alphabet mais a encore du
mal à associer le son de certaines lettres au graphème correspondant.
L’atelier vert : l’écriture
du chiffre « 5 ». La maîtresse demande aux élèves qui n’ont pas fait
cette activité hier d’aller s’installer à la table de l’atelier vert. Les élèves
doivent chuchoter et être autonome.
L’atelier rouge : il s’agit
des attrimaths. Les élèves qui n’ont pas fini leurs attrimaths sont désignés
par la maîtresse et s’installent à la table hexagonale. Ils doivent chuchoter
et être autonome. Comme l’ATSEM s’occupe d’une autre classe à cette heure ce
matin, j’installe l’atelier rouge.
Lorsque je jette un coup d’œil rapide
à cette table, tous les enfants (5 sur 6) me sollicitent et me parlent tous en
même temps. Je ne sais plus où donner de la tête (je n’ai pas encore l’autorité
de la maîtresse !) mais j’essaye de répondre et d’aider (en
expliquant la démarche) le maximum d’élèves.
L’atelier bleu est celui des
sous mains qui est dirigé par la maîtresse.
10h30 : Regroupement
La cloche qu’agite le sonneur de
grelot marque la fin des ateliers. Les élèves rangent et vont s’asseoir au coin
regroupement. La maîtresse leur explique ce qu’ils vont faire après la récréation
à savoir la préparation au cross. Ils devront courir pendant 6 minutes.
Ensuite, elle leur fait écouter
un morceau de jazz. Un élève mime un saxophone. La maîtresse demande de quel
est l’instrument qu’on entend et que mime l’élève, et quel est le style de
musique. Tous ont dit qu’il s’agissait du jazz.
10h45 : Récréation
La maîtresse étant de service, je
l’accompagne. Et par rapport à la surveillance d’hier, j’ai le double des élèves qui sont venus se plaindre
à moi.
11h35 : Entrainement au
cross
A la fin de la récréation, les
élèves restent dans la cours. La maîtresse leur explique qu’ils devront courir
6 minutes sans s’arrêter. Elle leur conseille également de ne pas démarrer la
course à fond, car ils risquent de s’épuiser très rapidement. Et c’est parti !
Malgré le conseil de la maîtresse, certains garçons sont partis très vite. Nous
observons les enfants courir. Pour les encourager, la maîtresse félicite les
élèves qui ne s’arrêtent pas et qui courent à une allure régulière.
Certains élèves s’arrêtent derrière le marronnier de la cours et derrière le toboggan,
croyant que nous ne les voyons pas. Un coup de sifflet annonce la fin des 6
minutes. L’enseignante demande aux élèves de marcher en faisant le tour de la
cours puis d’aller se ranger.
11h45 : Fin de la journée de
classe
Certains élèves rentrent avec
leur parents, d’autres vont manger la cantine puis iront au centre de loisirs.
La maîtresse remet les étiquettes
des élèves présents sur l’affiche « Je suis à la maison » qui se
trouve sur la porte de la classe.
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